Le montant moyen de demande d’indemnisation à la suite d’une cyberattaque importante s’élève à seulement 75000$ pour les utilisateurs de services MDR, contre 3millions $ pour ceux utilisant des solutions endpoint uniquement.
Sophos, l’un des premiers éditeurs mondiaux de solutions de sécurité innovantes conçues pour neutraliser les cyberattaques, dévoile les résultats d’une nouvelle étude indépendante visant à quantifier l’impact financier de divers contrôles de cybersécurité sur le montant des demandes d’indemnisation émises au titre d’une cyberassurance. L’étude révèle l’impact différent qu’ont les solutions endpoint, les technologies EDR/XDR et les services MDR sur les demandes d’indemnisation résultant d’une attaque, apportant ainsi des éclairages précieux aux assureurs et aux organisations.
Pour Bruno Durand, Vice-Président des ventes pour l’Europe du Sud chez Sophos, déclare: «Chaque année, les organisations dépensent des sommes colossales pour leur cybersécurité. En quantifiant l’impact des dispositifs de contrôle sur les résultats des cyberattaques, cette étude leur permet d’orienter leurs investissements sur les options les plus rentables. Parallèlement, les assureurs exercent une grande influence sur les dépenses en cybersécurité au travers des contrôles qu’ils exigent des organisations qui désirent être couvertes et des remises qu’ils offrent lorsqu’un dispositif donné est en place. Cette étude leur permet d’encourager les investissements capables de faire une réelle différence sur les résultats des incidents et les montants des demandes d’indemnisation qui en découlent.»
L’étude révèle que le montant moyen (médian) des indemnisations réclamées par les organisations utilisatrices de services MDR est inférieur de 97,5% à celui des organisations utilisatrices de solutions endpoint. Ce montant s’élève à seulement 75000$ pour les utilisateurs de services MDR, contre 3millions $ pour les entreprises utilisant uniquement la sécurité des endpoints. Autrement dit, lorsqu’ils sont victimes d’une attaque, les utilisateurs de solutions endpoint réclament généralement 40fois plus que les utilisateurs de services MDR. Les demandes d’indemnisation moins conséquentes des clients de services MDR s’expliquent probablement par la capacité de ces services à détecter et à bloquer rapidement les activités malveillantes, et à repousser les attaquants avant qu’ils ne créent de sérieux dommages.
Il existe également un avantage à utiliser un outil EDR ou XDR en complément d’une solution endpoint. Le montant moyen des demandes d’indemnisation des utilisateurs d’outils EDR/XDR ne représente en effet qu’un sixième de celui des utilisateurs de solutions endpoint (500000$ contre 3millions $).
Les utilisateurs de services MDR ont les demandes d’indemnisation les plus prévisibles
La prévisibilité des demandes d’indemnisation est un indicateur capital de la cohérence et de la fiabilité des contrôles de cybersécurité, permettant de réduire l’impact des cyberattaques. L’étude révèle que les demandes d’indemnisation des utilisateurs de services MDR sont les plus prévisibles, tandis que celles des utilisateurs d’outils EDR/XDR sont les moins prévisibles.
Ces résultats reflètent la régularité et la rapidité avec laquelle les fournisseurs MDR détectent et neutralisent les menaces. En assurant une surveillance, des investigations et des réponses 24heures sur24 et 7jours sur7 par le biais d’experts en sécurité, les services MDR permettent aux organisations d’agir rapidement à tout moment de la journée et de la nuit.
Au contraire, le caractère imprévisible des demandes d’indemnisation des utilisateurs d’outils EDR/XDR démontre que la capacité de ces technologies à stopper efficacement les cyberattaques avant que des dommages majeurs ne soient causés dépend entièrement des compétences et de la réactivité des utilisateurs.
Les utilisateurs de services MDR affichent le temps de récupération le plus prévisible après un incident de ransomware
Selon la solution utilisée par les organisations, le temps de récupération varie: les utilisateurs de solutions endpoint se positionnent «en milieu de tableau» avec un temps de récupération prévu de 40jours. Quant aux utilisateurs d’outils EDR/XDR, ils sont les plus lents à récupérer, avec un temps de récupération prévu de 55jours.
Ce sont les utilisateurs de services MDR qui sont les plus rapides à se remettre d’une attaque de ransomware, avec un temps de récupération prévu de seulement trois jours. Ces résultats démontrent la capacité d’un service MDR à réduire considérablement l’impact des cyberattaques sur les organisations. Ils révèlent également la forte imprévisibilité du temps de récupération des utilisateurs d’outils EDR/XDR. Néanmoins, il est important de garder à l’esprit que les solutions EDR/XDR sont des outils et que, par conséquent, leur efficacité et leur impact dépendent de la manière dont ils sont utilisés.
Sally Adams, directrice senior, Solution Marketing chez Sophos, conclut: «L’étude confirme ce que beaucoup savent instinctivement: le type de solution de sécurité utilisé a un impact important sur les demandes d’indemnisation formulées dans le cadre d’une cyberassurance. Si les cyberattaques sont inévitables, les dispositifs de défense, eux, ne le sont pas. Ces résultats sont un outil utile pour les organisations qui souhaitent optimiser leur cyberdéfense et leur retour sur investissement en matière de cybersécurité. Ils serviront également aux assureurs qui cherchent à réduire leur exposition et à proposer des polices adaptées à leurs clients.»
À propos de l’enquête
L’étude a été menée par VansonBourne à la demande de Sophos au cours du second semestre 2024. Elle a porté sur les demandes d’indemnisation résultant de cyberattaques survenues au cours des 12mois précédents.
Plus précisément, cette étude a été menée sur 282sinistres déclarés par 232organisations comptant entre 50 et 3000employés. Les personnes interrogées utilisaient des solutions de cybersécurité provenant d’un large éventail de fournisseurs, dont 19fournisseurs de solutions de protection des terminaux et 14fournisseurs de services MDR. Toutes les organisations appliquaient l’authentification multifacteur (MFA) au moment des cyberattaques ayant conduit aux demandes d’indemnisation.
Tous les résultats ont fait l’objet d’une validation statistique rigoureuse et solide, à l’aide de modèles de régression multivariée.